Quand Barack Obama a poussé la chansonnette lors du White House Concert, d’hier soir, on peut dire que ça envoyait du lourd… Une initiative qui n’est pas la première mais qui rencontre toujours le même succès.

Après la soul d’Al Green, « Let ‘s Stay Together », le mois dernier, il récidive avec le blues de Robert Johnson, poussé par Mick Jagger et B.B. King.

Barack Obama : Sweet Home Chicago

« Pas ce soir ! » déclare Barack Obama, dans un premier. Mais poussé par Mick Jagger, B.B King et Buddy Guy, le président des États-Unis se saisit du micro et commence à entonner un grand classique du blues, « Sweet Home Chicago ». Une jolie façon de rendre hommage à sa ville d’adoption.

Obama n’est cependant pas monté sur scène où s’alignaient déjà foule de stars à l’occasion de la soirée spéciale « Red, White and Blues » organisée dans l’East Room de la Maison-Blanche. Une soirée dont le but été de le divertir et de faire l’apologie du blues qui selon Barack Obama est encore une musique très populaire et puissante.

« Lorsqu’on est président, on ne peut pas sortir le soir pour marcher, s’éclaircir les idées, ou sauter dans une voiture. C’est frustrant. Mais il y a aussi les soirées lors desquelles B.B. King et Mick Jagger viennent chez vous! », a plaisanté le président sortant.

« Cette musique parle, elle a quelque chose d’universelle. Personne ne va traverser une vie sans passer par la joie et la douleur, le triomphe et la tristesse, le blues réunit tout ça, et parfois juste avec un poème ou tout simplement une note. Alors que nous célébrons le Black History Month, le blues nous rappelle que nous avons vécu une période difficile avant. »

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Ça change de nos candidats dans la course à la présidentielle, vous ne trouvez pas ?