C’est une héroïne de plus que Luc Besson va mettre en scène. Seulement cette fois, l’histoire est réelle ! Après Nikita, Adèle Blanc-Sec, le réalisateur producteur et scénariste revient derrière la caméra pour nous conter l’histoire du prix Nobel de la paix Aung San Suu Kyi.

Une vie pour la liberté

Cette opposante Birmane avait été placée en résidence surveillée par la junte militaire encore au pouvoir. Celle-ci avait été libérée il y a peu (le 13 novembre 2010). Cette femme a été mariée  en 1972 à Michael Aris, un homme qu’elle a rencontré à l’université d’Oxford. Un amour qui durera jusqu’à leur séparation au début des années 1990. Aung San Suu Kyi alors temporairement libéré de sa détention surveillée en 1995 ne peut quitter le pays pour voir sa famille, sous peine de se voir interdit tout retour en Birmanie. Son mari atteint d’un cancer en 1997 se voit refuser tout droit d’entrer dans le pays. Elle ne reverra jamais son mari qui meurt en 1999. Pour elle, suivront des années d’enfermement, confrontée à la maladie. Ce sont de nombreux soutiens nationaux et internationaux qui lui permettront d’être libérée.

Un hommage

C’est cette histoire poignante qu’a souhaité raconter Luc Besson. Un combat politique qui se mêle à une histoire d’amour tragique. Le courage d’une femme contre un gouvernement à la poigne de fer. L’histoire d’une véritable Lady. C’est Michelle Yeoh (saisissante de ressemblance) qui campera le rôle d’Aung San Suu Kyi alors que David Thewlis (Remus Lupin dans Harry Potter) qui incarnera son mari.

L’avant-première

Le film sera présenté  en avant-première au festival de Toronto en septembre prochain. La bande-annonce laisse présager un travail de réalisation très soigné, ainsi qu’un véritable contraste entre la beauté des paysages (le film a été tourné en Thaïlande) et la violence du combat mené.

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