Nicolas Sarkozy retourne aux sources à 10 jours du premier tour des élections présidentielles … La banlieue !

Mardi, il était à Drancy, et ce jeudi, dans le Val-d’Oise, à Domont et Saint-Brice-Sous-Fôret, pour un nouveau déplacement sur le thème du sport. Un prétexte pour se rendre des les quartiers les plus touchés par l’abstention ? Non car, apparemment, le candidat sortant ne fait « Pas dans le tourisme électoral », à contrario de ses adverses … Du moins, c’est ce que l’UMP déclare.

Nicolas Sarkozy : « Contrairement à Hollande, il n’est pas dans le tourisme électoral. »

Tout comme François Hollande, la semaine dernière, cette semaine, c’est au tour de Nicolas Sarkozy d’effectuer son petit tour dans les banlieues. Une visite que la plupart des médias annonce comme une réplique à celle de François Hollande. En effet, Hollande creuse l’écart avec ses 29,5% d’intentions de vote au premier tour, avec un gain de 1 point depuis le 1er avril, devant Nicolas Sarkozy en baisse de 0,5 point, le créditant ainsi de 27% des intentions de vote. Mais l’entourage du candidat réfute cette hypothèse !

« Je ne crois pas que mon rôle, c’était d’arpenter les trottoirs en banlieue », avait lui même répondu Nicolas Sarkozy, après sa rencontre avec des responsables religieux.

Mais quand on s’attaque à Nicolas Sarkozy, on s’attaque à la famille UMP. Peu de temps après, Camille Bedin, secrétaire national de l’UMP à l’égalité des chances, avait aussi tenu à répondre à ses attaques :

« Contrairement à Hollande, Nicolas Sarkozy n’est pas dans le tourisme électoral,ni dans le misérabilisme ou la stigmatisation de la banlieue. La banlieue n’a jamais été oubliée par Nicolas Sarkozy. »

Ajoutant à la réplique facile de la gauche sur « on va nettoyer les cités au Kär… » :  » Nicolas Sarkozy ne stigmatise pas. Ce n’est pas stigmatiser que de dire qu’il y a des racailles en bas des tours et que nous sommes contre la dépénalisation du canabis. »

Dénonçant pour conclure cette gauche « bobo, méprisante, enfermée à Solférino. »

Alors petit tour de campagne ou réelle implication dans la réhabilitation des quartiers de banlieue ?