D’après le site Numérama, les Restos du Cœur sont poursuivis en justice en contrefaçon pour l’utilisation de la célèbre photo de Coluche.
Les Restos du Cœur poursuivis
D’après le site Numérama, Gaston Bergeret attaque en justice les Restos du Cœur pour l’utilisation de la célèbre photo de Coluche. Le photo est indissociable des Restos. Elle fait même partie du logo. C’est ce qui permet de rappeler à chacun la volonté de Coluche lorsqu’il a créé les Restos du Cœur. Et pourtant, cette photo est utilisée « abusivement » par l’association. Aujourd’hui, Gaston Bergeret, le photographe qui a pris le cliché, demande qu’on cesse toute exploitation de sa photographie. Car oui selon la loi il est l’unique propriétaire du cliché. Même Coluche, s’il était encore parmi nous, n’aurait malheureusement rien à dire étant donné qu’il a donné son accord pour faire cette photo. Pour le moment nous n’avons pas plus dé détails sur l’affaire mais l’association aurait pris les devants. Le siège des Restos du Cœur aurait demandé à ses antennes locales de retirer les affiches abordant la photo de Coluche. Une mesure de prévention qui ne sera pas suffisante pour le photographe.
Gaston Bergeret réclame une indemnisation financière
En plus de demander l’interdiction de l’exploitation de sa photo, Gaston Bergeret réclame une indemnisation financière ! Il porte même l’affaire en justice. Un comble pour une association qui s’efforce chaque année de récolter des dons afin d’offrir des repas aux plus démunis. Si les Restos du Cœur doivent indemniser le photographe, la collecte de dons devra être encore plus importante cette année. Mais pour le moment, rien n’est fixé. D’ailleurs, Gaston Bergeret s’est réveillé un peu tard. La photo en question est utilisée depuis presque 30 ans ! Et pourtant, les Restos du Coeur ayant affirmé qu’un accord verbal avait été passé entre Coluche et le photographe pour l’exploitation commerciale du cliché, ils ont décidé de ne pas faire suite à ses réclamations. C’est pour cela que Gaston Bergeret porte plainte aujourd’hui. Du côté de la loi, on ne peut que lui donner raison. Mais la question morale reste très importante dans cette affaire.