Candy Crush Saga, Angry Birds et tous les autres… Comment ces jeux gratuits (et addictifs) sur mobile gagnent autant d’argent ? Explication…
Des applications très rentables…
Vous les connaissez certainement, ces jeux disponibles sur smartphones qui séduisent par leur gratuité mais qui propose tout de même des options payantes… C’est le cas par exemple du célèbre jeu phénomène « Candy Crush Saga », récemment déposé à la Bourse de New York ou « Angry Birds ». Aussi appelés « freemium », ces différents jeux téléchargeables gratuitement sous Android ou iOS vous rendent tellement accros, que vous finissez par payer pour vous acheter des vies ou débloquer des niveaux…
Au total, 5% des joueurs achètent au moins une fois par mois dans ces applications types selon l’AFP Nicholas Lovell.
Bruxelles pointe du doigt les éditeurs
Le monde numérique devient une important source de revenus pour les développeurs d’applications. C’est ce que dénonce la Commission Européenne de Bruxelles.
« La marché européen des applis est en plein essor. Il emploie plus d’un million de personnes et devrait rapporter 63 milliards d’euros les cinq prochaines années […] Aujourd’hui, plus de la moitié des jeux en ligne sur le marché de l’Union sont des jeux annoncés comme « gratuits », alors qu’ils nécessitent souvent l’achat d’applications supplémentaires, parfois coûteuses, en cours de jeu. » – La Commission
Selon la société d’études IHS, ce type d’achat a généré une augmentation de plus de 60% des dépenses en jeux sur mobile en 2013. C’est pourquoi la Commission Européenne prend des mesures et demande une transparence sur le coût de produits des éditeurs.
Les enfants, une proie facile
Méfiez-vous des arnaques des applications dites « gratuites ». Elles visent particulièrement les plus jeunes. En effet, les enfants sont leur principale cible. Une proie facile pour les développeurs qui doivent juste rendre leurs jeux le plus addictif possible.
« Les enfants sont particulièrement exposés aux offres de téléchargements de jeux gratuits […] Il arrive que les consommateurs ne soient même pas conscients qu’ils dépensent de l’argent, parce que leurs cartes de crédit sont débitées sans qu’il aient donné leur consentement pour chaque achat. » – La Commission