Cette semaine « Challenges » a révélé que la chaîne de fast-food américaine Burger King voulait racheter le fast-food français Quick. Mercredi 23 octobre, le réseau français a démenti toutes les rumeurs de négociations.

Burger King : son retour tant attendu en France

Depuis le début de l’année, le roi du burger a fait son grand retour en France, après plus de 15 ans d’absence. Une bonne nouvelle pour les adeptes du fast-food à l’américaine. Après avoir ouvert un restaurant à Reims et à Marseille avec le groupe Autogrill, la chaîne envisage de s’étendre à Paris, au sein de la gare Saint-Lazare. Un projet prévu pour décembre 2013 qui ne serait que le début du grand retour de Burger King sur le sol américain.

Burger King veut manger Quick

En mettant la main sur Quick, Burger King met aussi la main sur 324 restaurants français et 150 de plus ailleurs dans le monde. Tous les restaurants sont idéalement situés, à proximité des grandes zones commerciales. Cela pourrait permettre à la chaîne d’éviter tous les frais d’installation et de publicité. L’occasion idéale de concurrencer le grand fast-food réputé McDonald’s.Une chose que Burger King n’avait pas réussi à faire dans les années 1990.

De plus, on se souvient que le propriétaire de Quick, la CDC avait déjà songé à revendre la chaîne anciennement belge.

Le Whopper ne remplacera pas le Giant !

Mais la rumeur lancée par Challenges a rapidement été démentie par le numéro deux de la restauration rapide. Qualium Investissement affirme dans un communiqué que Quick n’est en aucun cas en négociations de vente avec la filiale américaine :

 » A la suite de la brève publiée par Challenges le 23 octobre 2013, Qualium Investissement informe qu’elle n’est nullement en contact avec Burger King. En conséquence, Qualium Investissement dément très formellement être en négociation de quelque nature que ce soit avec cette société au sujet du rachat du groupe Quick. Par ailleurs, Qualium Investissement précise que Quick devrait réaliser un exercice 2013 historique, tant en matière de chiffre d’affaires que d’EBITDA ».

 

Malgré les sérieux problèmes financiers en 2007, Quick compte bien remonter la pente en 2013 sans être vendu. Racheté par une filiale de la Caisse des Dépôts et consignation, le groupe Quick a gagné 5,2% des ventes en 2012.