Et non, ce ne sont pas les résultats désastreux de l’équipe masculine qui leur on permit d’obtenir une hausse des primes. C’est du côté du football féminin, beaucoup moins (pas du tout) professionnalisé, et donc également bien moins payé !
Le talent des footballeuses françaises
C’est à la demi-finale qu’on accédait les footballeuses de l’équipe de France. Une belle performance dans une compétition très disputée. Finalement ce sont les Japonaises qui se sont imposées dans la compétition et qui auront le droit aux honneurs de leur pays. Concernant les Françaises, leur investissement a été considérable, d’autant plus que rare sont les footballeuses de l’équipe qui vivent de leur sport !
« A part celles qui jouent à Lyon, on n’est pas professionnelles, on a un métier à côté, donc c’est sûr qu’une prime comme cela, pour nous, c’est important. »
Les primes doublent
Et pour féliciter les jeunes femmes de leur bon résultat, la fédération française de football a décidé de revoir à la hausse le montant de la prime qui leur sera attribué. C’est ainsi 12 000 euros que devraient obtenir les joueuses pour l’ensemble de la compétition. Le montant initial prévu tournait autour de 5 à 6 000 euros. Une maigre compensation pour les sacrifices consentis par les footballeuses. C’est un beau geste de la part de la fédération qui s’investit dans la professionnalisation du football féminin. La capitaine, Sandrine Soubeyrand se félicite de cette nouvelle :
« La prime, elle est juste à la hauteur de notre investissement et la Fédération a été reconnaissante du beau parcours qu’on a effectué. C’est un beau geste fait par la Fédération. »
Est-ce le début d’un véritable changement dans la popularisation du football féminin ?