Oslo – Au lendemain de l’ouverture du procès du militant anti-islamiste Anders Behring Breivik, qui a reconnu avoir tué 77 personnes l’an dernier, huit personnes après l’explosion d’une voiture piégée à l’extérieur des bâtiments du gouvernement d’Oslo et 69 personnes sur l’île de l’Utoeya pendant la fête des jeunes du Parti travailliste, les rebondissements ne se sont pas fait attendre, ce matin …
Après la suspension de la séance, le procès reprend son cours… Breivik témoigne !
Breivik : Suspension de séance …
Au deuxième jour de l’ouverture du procès d’Anders Berhing Breivik, la séance a dû être interrompue, ce matin, vers 9h00. La raison ? L’impartialité d’un des cinq juges remise en cause après que ce dernier ait réclamé la peine de mort pour Anders Behring Breivik, juste après les attaques du 22 juillet. Les Avocats de la défense et le procureur ont tous les deux demandé la révocation de Thomas Indrebo pour ce commentaire laissé sur un site Web déclarant que : « La peine de mort est la seule solution juste dans cette affaire ! »
Une polémique qui vient s’ajouter à celle lancée, hier, par Anders Berhing Breivik qui admettait être coupable mais ne reconnaissait pas la compétence du tribunal sous le motif q’un juge entretenait une amitié avec un ancien ministre de la justice.
« Je ne reconnais pas le tribunal norvégien. Vous avez obtenu votre mandat grâce à des partis politiques qui soutiennent le multiculturalisme», at-il dit.
« OK, nous allons faire une note de cette objection, » avait répondu sèchement le juge Arntzen.
Et, premier témoignage de Breivik.
L’avocat d’Anders Berhing Breivik, Me Geir Lippestad, a préféré préparer les esprits en disant qu’il fallait s’attendre à des propos « difficiles » venant de la part de l’accusé. Puis, Breivik commence son discours avec beaucoup de froideur expliquant qu’il avait « allégé la rhétorique de son intervention » par égard pour les victimes. Une provocation de plus ? En tout cas, l’homme de 33 ans a ses exigences, il précise qu’il ne veut pas être interrompu et souhaite avoir toutes ses notes avec lui. L’AFP rapporte ses propos :
« 10h36 : « Oui, je le ferais de nouveau », précisant que les adolescents tués sur Utoeya n’étaient pas des « enfants innocents » et que pour lui finir sa vie en prison ou mourir pour son peuple constituaient « le plus grand honneur ».
10H27 – Breivik critique les médias coupables, selon lui, de « dévoyer sa cause » et de se livrer à une censure contre ses valeurs et son idéologie, rapporte Nina Larson, journaliste de l’AFP présente dans la salle d’audience.
10H24 – Référendum – « Est-il démocratique que le peuple norvégien n’ait jamais été consulté par référendum si on peut accepter autant d’étrangers (?) au point de devenir une minorité dans leur propre pays ? », demande Breivik.
10H22 – L’OPERATION LA PLUS SPECTACULAIRE REALISEE PAR UN MILITANT NATIONALISTE – J’ai conduit l’opération la plus spectaculaire réalisée par un militant nationaliste ce siècle », s’enorgueillit Breivik.
10H17 – « Marxisme » – Breivik explique que les régimes européens ne sont pas des démocraties, à cause du « marxisme culturel ».
10H15 – Loser – Breivik explique que les médias norvégiens l’ont dépeint comme un loser et emploie une longue liste d’attributs peu flatteurs que la presse lui aurait imputé »
Des propos extrêmement difficiles à entendre pour les familles des victimes !