Braquo (Saison 2) : Le grand retour ce soir sur Canal + !


Ce soir, nos flics ripoux, de la série Braquo, feront leur grand retour à 20h55 sur Canal +. Encore plus violente que la saison précédente, le scénariste de Braquo, Abdel Raouf Dafri, auteur du scénario originel d’Un prophète, des Mesrine et de La Commune, revient sur cette deuxième saison qui s’annonce d’ores et déjà plus noire.

Alors attachez vos ceintures car la saison 2 de Braquo va démarrer en trombe ce soir.

Braquo (saison 1), le synopsis

Quatre flics du SRPJ des Hauts-de-Seine, Eddy Caplan (Jean-Hugues Anglade), Walter Morlighem (Joseph Malerba), Théo Wachevski (Nicolas Duvauchelle) et Roxane Delgado (Karole Rocher) voient leur vie basculer lorsque leur chef, Rossi, se suicide, suite à une affaire où il est injustement mis en cause. Harcelés par l’IGS, ils tournent définitivement le dos aux règles établies et à leurs illusions ; ces trois flics adoptent un mode de vie hors norme régi par l’adrénaline, la prise de risque, les coups bas, l’argent, le sang et la mort… Chaque pas supplémentaire fait sur le territoire des voyous rend plus difficile le retour en arrière.

Braquo (saison 2), une saison plus violente

La saison 1 de Braquo s’achevait sur un cliffhanger des plus périlleux : Eddy Caplan et son équipe se retrouvaient piégés par Serge Lemoine, malfrat ayant trouvé un accord avec le procureur de la République Vanderbeke. En échange de sa liberté, Lemoine permettait à Vanderbeke de faire plonger ce groupe de flics à la dérive depuis le suicide de leur collègue Max. Les sanctions tombent immédiatement. Caplan se retrouve derrière les barreaux, Delgado et Walter sont dégradés et Théo radié à vie des effectifs de la police. Dans cette saison 2 de Braquo, écrite par Abdel Raouf Dafri, Caplan n’aura qu’un seul but : obtenir la réintégration de son équipe.

Et lorsque l’on demande au réalisateur sur la saison 2 de Braquo sera encore plus violente que la précédente, le réalisateur confirme :

« La réalité tue beaucoup plus ! Les fictions sont à l’image de la violence dans la société. Et si on baigne dans la concorde et l’harmonie, il n’y a pas d’histoire. Alors oui j’adore les cadavres dans la fiction. On m’a beaucoup dit que « La Commune » sur Canal+ était violent et désespéré. Mais les histoires de pauvres, ça ne finit pas forcément bien. Des soldats perdus, des rônin, ces samouraïs sans maître. Comme l’équipe de Caplan, ils sont prêts à tout pour leurs frères d’armes. Mais eux franchissent le Rubicon infernal : tuer des innocents. Pour eux, des salauds représentant l’autorité en France sont coupables de les avoir laisser tomber, alors ils se vengent sur le sol Français, sans faire de différence entre les gens. Faut arrêter avec la vieille lune de l’armée qui protège les civils, les femmes, les enfants. Une armée, ça nettoie le terrain, ça occupe le terrain. Sans pitié.  »

Et pour Vogel, personnage secondaire de la série et Inspecteur principal de l’IGS, convaincu de l’implication de Caplan et de son groupe dans un certain nombre d’activités illégales, il sera encore plus psychopathe !

« J’adore Vogel ! Je l’adore, je l’adore. Il était déjà bien dérangé, il fallait que ça s’aggrave. C’est le sale mec qui s’arroge du pouvoir et en profite. De plus, là  est mis à terre, piégé, par une femme et vit ça comme une dévirilisation violente  Geoffroy Thiebaut en Vogel, c’est quelque chose.  J’ai tout de suite aimé les personnages de Braquo et les acteurs. Michel Figlarz, le cascadeur fait un Lemoine génial. Jean-Hughes Anglade m’époustoufle en Caplan. »

Cette seconde saison s’annonce déjà comme particulièrement violente et réussie, si l’on en croit les toutes premières images. Un rendez-vous, vous l’aurez compris, à ne pas manquer.

Braquo (saison 3), Abdel Raouf Dafri travaille déjà dessus

A la question : Y aura t-il une saison 3 ? Abdel Raouf Dafri répond :

« Je suis en plein dessus, oui. Finalement, Braquo, c’est un peu un rendez-vous manqué avec Olivier Marchal, un copain. Il a été totalement pris par son film Les Lyonnais et m’a fait confiance sur Braquo 2. Il a juste lu quelques pages et m’a dit, Ok c’est bon, vas-y mais j’ai quand même repris sa créature alors qu’il n’était plus là. Et du coup j’aimerais vraiment qu’on puisse bosser ensemble une prochaine fois. J’ai aussi un projet de film sur le dernier bourreau de France, Anatole Deibler. Il a tranché plus de 400 têtes dont plusieurs membres de la bande à Bonnot. Le réalisateur sera Julien Leclercq. C’est aussi avec Julien Leclercq que je signe un film en tournage à Gibraltar, avec Gilles Lellouche. Ce sera l’Aviseur, inspiré de l’affaire Marc Fiévet, un indicateur des Douanes pris dans une histoire de trafic de drogue. »

Braquo (saison 2), le trailer

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