Après Pardonnez moi et Le Bal des actrices, Maïwenn Le Besco revient avec un nouveau film : Polisse. Récompensé par le jury à Cannes, Polisse est là pour nous émouvoir autant que pour nous faire prendre conscience du travail que fournissent les policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs).

Un film aussi touchant que choquant avec la participation de Marina Foïs, Karin Viard et Joey Starr.

Les confessions de Maïwenn Le Besco et Joey Starr sur le film Polisse

C’est un documentaire de la télévision sur la police qui a donné envie à Maïwenn Le Besco de faire un film sur la Brigade de Protection des Mineurs. Le documentaire, qui était une immersion dans la BPM, l’a intriguée. Toutefois, ce qui l’a séduite, c’est la passion des policiers pour leur métier. Mais avant de se lancer dans le réalisation de son film Polisse, Maïwenn Le Besco s’est immiscé dans la vie ces policiers si spéciaux pour retranscrire au mieux leur quotidien. Elle a obtenu, non sans peine, un stage :

 » Je passais d’un groupe de policiers à un autre. Je faisais l’éponge. Je m’imprégnais de tout ce que je voyais. En fait, j’ai essayé de ne pas les lâcher d’une semelle, même à la pause déjeuner ou à l’apéritif, histoire de ne rien perdre de leurs discussions personnelles. Et, en plus, j’ai posé des milliers de questions. »

Pourquoi la BPM pour le film Polisse de Maïwenn Le Besco ?

« Car ceux qui sont à la Brigade de protection des mineurs, la BPM, n’y sont pas par hasard. Ils ont fait le choix. Ils sont passionnés et passionnants. Leur part humaine ressort très souvent. Et puis, j’ai vite compris qu’ils ont tous des raisons personnelles d’être à la BPM. Mais on ne reste pas plus de dix ans dans cette Brigade, tellement c’est dur. Et, en plus, cette Brigade est la moins valorisée, celle qui a le moins de moyens. Les policiers de la BPM sont quasiment snobés par les autres services, qui les surnomment d’ailleurs « la brigade des biberons » ! »

Le propos de Polisse tourne autour de l’enfance, de la maternité, de la paternité. Ce sont des thèmes communs aux trois films que j’ai mis en scène. L’image montrée de l’enfance et de l’adolescence est souvent rude… Le film est aussi un état des lieux de la sexualité des adolescents. On voit des gamines prêtes à tout pour récupérer leur MP3…

Polisse signe aussi le retour de JoeyStarr. Acteur, il est absolument bouleversant dans le rôle d’un flic trop humain dans Polisse le film de Maïwenn Le Besco qui sort mercredi.Lors d’une interview pour le site Provence.com, il confie :

– Tu as été nominé aux César, tu es formidable dans « Polisse »… Le public te voit d’une façon différente maintenant.

« Je suis content. Parallèlement à ça, j’ai une vie avec certains travers comme tout le monde. Si tu es pas dans le questionnement tout ceci n’est qu’une vaste fumisterie. Pour moi, il est important d’être vigilant et si je suis pas dans le doute, la vigilance n’existe pas. Effectivement quand tu sors du placard et deux mois après tu es nominé aux Césars, ça rassure. Mais il me reste des problèmes. Je suis encore en conditionnelle, il faut que je demande des autorisations pour quitter le territoire. »

– Ça t’a fait bizarre de jouer un policier ?

« Nous, on a toujours dit qu’on en avait après l’uniforme et pas après les individus. Aujourd’hui, il y a des gens au cinéma qui me proposent de vrais rôles. Pas juste un méchant. Moi quand Maïwenn m’a proposé une histoire terrible avec un vrai personnage: je n’avais pas envie de lui dire non parce que Le bal des actrices, c’était mes premières vraies sensations au cinéma. En fait, elle était venue voir JoeyStarr pour faire tourner Didier Morville. Aujourd’hui, je suis très demandeur de cinéma. »

Polisse, l’histoire …

Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs) ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l’on se raconte ses problèmes de couple ; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables ; c’est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec… Comment ces policiers parviennent-ils à trouver l’équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours ? Fred, l’écorché du groupe, aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le ministère de l’intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade.

Polisse, la bande-annonce …

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Polisse, le making-of …

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