L’argent serait-elle la motivation première des joueurs de l’équipe de France ? C’est le grand débat qui fait rage à l’approche du Mondial 2014.
Les primes : au cœur des discussions
La Coupe du Monde 2014 approche à grand pas. Avant de s’envoler pour le Brésil, les joueurs de l’équipe de football se préparent pour revenir avec la Coupe si espérée. Leur premier match de l’année 2014, survenu hier soir, a marqué les esprits. Les Bleus ont battu ce mercredi les Pays-Bas en match amical, s’imposant à 2-0 au Stade de France. Aussi satisfait que tous les supporters français, Didier Deschamps reste sur ses gardes pour le Mondial 2014 du Brésil où les préparatifs s’accélèrent.
Un chèque de 333 000 euros par joueur
Qui dit Coupe du Monde, dit primes d’argent. Le président de la Fédération française de football, Noël Le Graët s’est exprimé sur l-Télé à propos de ce grand débat autour des primes de FFF versées aux joueurs français, en fonction de leurs résultats au Mondial.
« La FIFA donne une enveloppe pour la Coupe du Monde. Les joueurs en auront 30%. S’ils sont champions du Monde, ça peut être 200 000 euros. » – Noël Le Graët
Mais selon l’Équipe, le calcul afficherait une somme beaucoup plus élevée que celle annoncée par le président de la FFF. Chaque joueur sélectionné pourrait repartir avec 333 000 euros et la fédération empocherait 25 millions d’euros dans le cas où les Bleus remporteraient la Coupe. Si la France termine sur le podium, les joueurs bénéficieront d’une prime de 240 000 euros pour la deuxième place, et 210 000 euros pour la troisième.
« L’argent n’est pas un moteur »
Voilà une somme qui fait grincer des dents. A cause de tout l’argent qu’on peut en retirer, les supporters remettent en cause la motivation des joueurs. Mais Noël le Graët précise que les Bleus défendent les couleurs de leur maillot, pour la France, et non pour l’argent.
« Je peux vous certifier que l’argent n’est pas un moteur pour les joueurs de l’équipe de France. C’est vraiment secondaire. Ils sont très attachés au maillot et ont vraiment envie de faire bien. » – Noël Graët