Tout le monde connait le célèbre bouton « j’aime » sur Facebook, mais avez-vous déjà entendu parler du bouton « je compatis » ? Il semblerait que la firme de Mark Zuckerberg ait décidé d’offrir une alternative au « like » du réseau social.
Enfin l’alternative au « j’aime » ?
La rumeur court depuis maintenant une semaine. A l’occasion de la journée de travail sur le thème de la compassion, les ingénieurs du grand réseau social Facebook semblent avoir eu une nouvelle idée. En effet, selon un ingénieur de la firme, Dan Muriello cité par le Huffington Post, Facebook pourrait lancer son bouton « je compatis », histoire d’offrir une alternative au bouton « j’aime ».
Nombreux sont les membres de la communauté Facebook à réclamer depuis des années un bouton, autre que celui déjà existant (« j’aime »). La rumeur laissait entendre que le bouton « je n’aime pas » pourrait être envisageable et beaucoup en rêvent. Mais pas question pour Facebook d’offrir la possibilité de réagir de manière agressif à un statut. La firme ne perd pas que vue que Facebook est avant tout une communauté de partage qui permet d’interagir avec ses amis et le bouton « je n’aime pas » serait hors contexte.
« Je compatis »
C’est là que la question de la compassion intervient. Le bouton « je compatis » (de son origine « I sympathize » pourrait être la meilleure façon de réagir à des évènements plus ou moins dramatiques. Il est vrai que le bouton « j’aime » peut être mal interprété dans certaines situations.
Prenons l’exemple basique du « R.I.P », le fait d’aller mettre « j’aime » à la publication semble complètement absurde et déplacé, l’auteur de la publication pourrait mal le prendre. Pourtant c’est la seule manière pour les internautes d’exprimer leurs sentiments. C’est pourquoi le bouton « je compatis » semble plus approprié pour apporter compassion et soutien à ses amis.
Un bouton mal interprété
Vu comme ça, l’idée d’ajouter une alternative au célèbre « like » parait plutôt bonne. Mais cette vague de compassion pourrait pousser certains utilisateurs à la pointe du narcissisme sur le web. De plus, il y a de fortes chances que le bouton prenne une tournure ironique dans certains cas.
Avant d’imaginer des scénarios probables et improbables, il faut encore attendre la confirmation de Mark Zuckerberg.