Le Grand Journal fait une rentrée mitigée


Le Grand Journal de Canal + faisait sa rentrée avec Antoine De Caunes fraîchement élu présentateur. Mais la première de l’émission a déçu et le nouveau programme « Pendant ce temps » est même accusé de plagiat.

Le Grand Journal déçoit

Hier soir, Canal + inaugurait la première de son nouveau Grand Journal. Michel Denisot a préféré quitté le programme après 9 ans en tant qu’animateur. Et pour le remplacer, c’est Antoine De Caunes qui joue les maîtres de cérémonie. Le Grand Journal fait peau neuve et on nous avait assurer de la nouveauté. Alors qu’en est-il réellement ? Et bien pour sa première de l’année, Le Grand Journal déçoit. Pourtant, ils étaient presque 2 millions à suivre l’émission hier soir en direct. Si l’audience est plutôt bonne, le nombre de tweets l’est également. Mais beaucoup sont des messages critiques envers l’émission. Certains ne voient pas le changement de formule. D’autre regrette une émission trop préparée. Au final, la première du Grand Journal n’a pas vraiment laissé de place à l’impro. Et c’est bien ce qu’il a manqué à l’émission pour nous offrir du divertissement. Dans les colonnes du Figaro, Antoine De Caunes revient sur cette première et admet ses erreurs.

Il y a plein de choses à changer. On avait tellement de sujets à aborder. Il y a trop d’intervenants par rapport à l’invité. Il va falloir trouver de la dynamique.

Antoine de Caunes n’était pas « dans le plaisir »

J’avais vraiment la mécanique en tête, j’avais ce conducteur qui avançait, qui avançait, qui avançait. Je n’étais pas dans le plaisir hier soir, confie l’animateur. Je me suis lâché un petit peu à la fin avec Benoît Poelvoorde mais j’étais vraiment dans une espèce de contrôle.

L’animateur reconnaît qu’il aurait peut-être dû se lâcher davantage. Et c’est bien ce qu’il a manqué hier soir. Espérons pour lui que la formule change rapidement. Le créneau de l’access prime-time est très concurrencé. Et surtout par l’émission Touche pas à mon poste de Cyril Hanouna et son équipe. Si Le Grand Journal ne trouve pas rapidement une nouvelle dynamique, les audiences risquent de chuter.