Selon une étude réalisée par l’Institut de Veille Sanitaire en 2010, environ 240 personnes sont décédées en pratiquant une activité sportive. Ils ont ainsi recensé une liste des sports les plus meurtriers. L’étude est cependant non officielle dans la mesure où elle prend en considération ces décès selon des critères bien précis.
Et les sports qui tuent le plus sont…
Selon l’Institut de Veille Sanitaire les sports les plus meurtriers sont :
les sports de montagne avec pas moins de 99 décès sur l’année 2010 dont 16 pendant une randonnée pédestre . Vient ensuite les sports aquatiques qui ont comptabilisé à eux seul 53 décès (23 en plongée et 12 en kayak) puis la chasse avec tout de même 27 morts ! Les sports aériens motorisés arrivent ensuite puis les sports mécaniques. Ensuite il s’agit des sports de vol libre.
Jusque là rien de bien surprenant me direz-vous. Activité dangereuse dit évidemment prendre des risques. Mais les activités qui arrivent ensuite sont beaucoup plus surprenantes !
Effectivement c’est… la pêche qui arrive après les 6 premiers ! La pêche ?! et oui ! 12 personnes ont perdu la vie en France métropolitaine en 2010 du à sa pratique. La plupart du temps la mort résulte d’une noyade ou bien par électrocution du fait que les lignes des cannes à pêches peuvent parfois toucher des câbles à haute tension.
Vient après cela l’équitation.
Et ce n’est pas le plus surprenant ! Ah non ?! Non ! En avant dernière place dans le classement on retrouve…la pétanque ! Bah ça alors ! Et oui elle a fait un mort en 2010. A bien y réfléchir, une boule de pétanque lancée à pleine vitesse dans la tête, ca doit pas faire du bien…
En dernière place on retrouvera le rugby.
Attention aux chiffres !
L‘InVS précise tout de même que l’étude reste non exhaustive dans la mesure où seules les personnes décédées sur le coup sont comptabilisées :
« Des cas ont échappé à cette comptabilisation, entraînant une sous-estimation dans certains sports (équitation, pêche…) ou lorsque les décès n’ont pas été immédiats » avoue l’un des auteurs de l’étude
De plus, elle ne prend pas en compte les décès en avion ou en vélo.