Dimanche 18 novembre avait lieu l’élection du président du parti de droite : l’Union pour un Mouvement Populaire. Les résultats serrés entre Jean-François Copé et François Fillon ne sont toujours pas officiels en ce lundi après-midi. Que s’est-il passé ?
Deux candidats qui s’annoncent gagnants…
Les deux camps: Fillon et Copé, étaient tous les deux confiants en vue de l’élection du président de l’UMP. Au fur et à mesure de la soirée du dimanche 18 novembre, jour des élections, les résultats tombent. Du coté de François Fillon, on annonce qu’il est en tête dans plusieurs départements et on envisage déjà la victoire. Mais rien n’est joué puisque les résultats des grosses fédérations comme Paris ou les bouches du Rhônes ne sont pas encore tombés.
De son côté, le camp de Jean-François Copé est tout aussi confiant et donne des chiffres contradictoires à ceux annoncés par les proches de François Fillon. On ne sait déjà plus ou donner de la tête et pourtant les choses vont s’empirer !
Accusations et confusions viennent rythmer la soirée
En début de soirée, le camp Copé s’annonce en avance de 2000 voix et commence à dénoncer des irrégularités dans le dépouillement des votes. De son côté, le camp de François Fillon ne se laisse pas faire. Il annonce que des anomalies sont flagrantes et dénoncent des irrégularités dans plusieurs départements.
Vers 23h, Copé annonce officiellement sa victoire avec 1000 voix d’avance ! Mais la confusion règne : Valérie Pécresse annonce quelques minutes plus tard la victoire de François Fillon avec plus de 200 voix d’avance. La nuit s’annonce longue pour les partisans de l’UMP…
La COCOE qui est l’instance chargée de contrôler les élections, débute un long travail d’épluchage des résultats et de recomptage des voix. Ils sont les seuls à pouvoir proclamer des résultats officiels. Nous sommes toujours dans l’attente en ce lundi après midi puisque les deux camps continuent à s’autoproclamer gagnant tandis que la COCOE continue d’examiner les résultats.
On attend du nouveau tandis que les partis adverses comme le PS ou le FN se réjouissent de la situation qui tourne au ridicule !