La course à la présidentielle a bel et bien commencé. En effet, premier discours scandé par le candidat de la gauche, François Hollande, salué, interventions à répétition de Marine Le Pen, candidate du Front Nationale, à la télévision, sondages en rafale, Mélenchon en très grande forme pour le lancement de son « opération nettoyage » contre Marine Le Pen, Eva Joly « présente », il ne manquait plus que les premières déclarations de notre président de la République pour que la boucle soit bouclée !
C’est chose faite … Nicolas Sarkozy revient sur la course aux élections présidentielles de 2012, non pas là où on l’attendait, c’est-à-dire son programme électoral, mais sur sa réaction en cas de future défaite.
Présidentielle 2012 : « En cas d’échec, j’arrête la politique. », déclare Nicolas Sarkozy
Régulièrement interrogé sur une possible défaite concernant les prochaines élections présidentielles par les médias, que sur son programme électoral, Nicolas Sarkozy est catégorique en cas d’échec :
« En cas d’échec, j’arrête la politique. Oui, c’est une certitude. », déclare le président de la République, rapporte Le Monde. « De toute façon, je suis au bout. Dans tous les cas, pour la première fois de ma vie, je suis confronté à la fin de ma carrière. »
Alors quelle carrière envisager pour Nicolas Sarkozy ? Seul lui est maître de son destin. Mais les propositions ne se font pas attendre. Brice Hortefeux, son ami de toujours, aurait tenté de le convaincre de reprendre l’UMP en cas de défaite à la présidentielle. Mais c’est une proposition que Nicolas Sarkozy s’est empressé de refuser :
« Vous voulez que j’anime des sections UMP? Je ne mérite pas ça. Je préfère encore le Carmel, au Carmel au moins, il y a de l’espérance !«
Martin Bouygues, aurait lui aussi tenté sa chance, rapporte Le Monde, en lui proposant plusieurs fois de rejoindre son groupe. Mais la réponse a aussi été négative. C’est M. Hortefeux en rapportant les propos du Président de la République qui nous donne quelques pistes.
« Je suis avocat, j’ai toujours eu un cabinet et je suis passionné de tas de choses, explique le président à son entourage. En tout cas, je changerai de vie complètement, vous n’entendrez plus parler de moi ! »
Un changement de vie pour un rythme de travail moins soutenu et du repos :
« Je peux voyager, prendre des responsabilités, commencer mes semaines le mardi et les finir le jeudi soir ! Franchement, ça ne me fait pas peur », dit-il. Hortefeux ajoutant : « Il imagine sa vie d’après la politique comme plus agréable. Pas plus intéressante, mais plus agréable. »
Pour conclure par :
« Si l’on veut être aimé dans le futur, il faut couper. Je ne suis pas un dictateur. »
Alors Nicolas Sarkozy serait-il éreinter comme le démontre les propos rapportés par Le Monde ? Car, si il y avait bien une chose que l’on ne pouvait pas enlever à Nicolas Sarkozy, c’est sa persévérance !